L’ Assemblée générale ordinaire (AGO)de la Confédération africaine de football (CAF) tenue vendredi passé au Maroc,continue ses remous sur la scène nationale.
En cause, la frustration d’un tir àblanc, traduit par le retrait de la candidature du président de la fédération,Khirdine Zetchi (Photo), lors des élections préalables et qui a valu zéro représentationde l’Algérie dans la hiérarchie de l’instance africaine.
Mais aussi, moult supputations autourdu vote sur une disposition scélérateconcoctée par le Maroc, au préjudice du Sahara occidental, et finalement introduitedans les statuts de la CAF. Il s’agit là de l’obligation pour toute nouvelleadhésion à être reconnu membre de l’ONU.
Réagissant par un communiquéofficiel, hier samedi, la FAF a tenu à apporter des précisions où il est soulignéque «le Président de l’instancefédérale, M. Khireddine ZETCHI, n’a jamais voté en faveur de la modificationstatutaire présentée lors des travaux, tout comme il s’est abstenu de validerle bilan financier tel qu’il a été présenté», ajoutant que ces précisionsvenaient en réponse «aux spéculations colportées ici et là».
Mais, ce samedi matin, la fédérationrevient à la charge et passer à la vitesse supérieure.
Le deuxième communiqué, sur la mêmeaffaire fait, en effet, état d’une action judiciaire pour diffamation, traduitepar un dépôt de plainte contre le journal électronique ‘’Ennahar Online’’.
«La Fédération algérienne de footballa décidé de saisir la justice pour diffamation au sujet de l’informationcolportée par le journal Ennahar Online au sujet d’un prétendu vote lors del’Assemblée générale ordinaire (AGO) de la Confédération africaine de football(CAF) contre la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Ce journal a, sans prendre la peinede vérifier ces informations calomnieuses, en se rapprochant simplement de ladirection de la communication de la FAF, n’a pas hésité à les mettre à la Uneavec un titre racoleur dans le seul but de nuire à la personne du Président dela FAF, à cette instance et à l’Algérie», tonne le communiqué.
Et de conclure que «Cette attitudeirresponsable qui n’honore pas son auteur ni le média à travers lequel il s’estexprimé ne restera pas sans suite puisque toutes les institutions de l’Etatseront saisies à ce sujet, en plus de la justice».