Le ministre de la Communication, Amar Belhimeur,  ainstallé lundi Larbi Ouanoughi à la tête de l’ANEP, mettant ainsi fin à une période d'instabilité qui a vu défiler à la tête de cette  entreprise, objet de controverses récurrentes, et de plusieurs intérimaires.

Rappelé dernièrement de sa retraiteconstantinoise, comme conseiller auprès du ministère de la Communication, LarbiOuanoughi est un journaliste au long cours qui a plus de 40 ans de métier dansla presse écrite, comme journaliste, puis comme directeur général à la tête desquotidiens arabophones An Nasr (paraissant à Constantine) puis El Massa.

Invité la semaine dernière sur leplateau de la chaîne de télévisons AlHayat,  il a dressé un portrait  sombre de la presse nationale en général et de l’ANEP en particulier,  qu’il considère comme un des « repairesde la Issaba », ajoutant que sa mission est de faire le ménage dans cette institution utilisée par l’ancienpouvoir comme son bras séculier pour répartir la mannepublicitaire en fonction des degrés d’allégeance des lignes éditoriales des journaux.

Connu dans la corporation, commeétant un homme de décision qui ne recule pas, Ouanoughi est, à priori l’homme qu’ilfaut pour nettoyer les écuries d’Augias et  mettre en phase l’Agence Nationale d’Editionet de Publication (ANEP) avec la volonté du président Tebboune demettre de l’ordre dans le secteur des médias en général et de la publicité enparticulier.

Reste à savoir si les forces, quiauront beaucoup à perdre dans une gestion rationnelle  professionnelle ettransparente de la publicité étatique, lelaisseront travailler, car ils ont beaucoup à y perdre.