Algérie 1

Icon Collap
...

Changement du Gouvernement : Djerad partira, partira pas?

15-02-2021 14:26  N. S

Si le sort du Gouvernement est scellé depuis assez longtemps, particulièrementdepuis que le président Tebboune avait prononcé  sa condamnation à mort à la télévision, justeavant de se rendre en Allemagne pour y poursuivre des soins, on ne sait pastoujours quelle forme prendra ce changement.

Remaniement partiel ou départ de tous les ministres, y comprisle premier d’entre eux ? Cette question ne trouve pas une réponse sanséquivoque dans les propos des chefs des partis qui ont évoqué la question avecle président Tebboune, reçus en audience à la présidence.

Ainsi, pour Abdelkader Bengrina, folklorique chef d’El Bina, quiprend souvent ses rêves pour des réalités, le président Tebboune va y aller auKarcher pour faire le ménage dans le gouvernement.

« Entre autres sujets abordés en cours d’audience avec leprésident, les carences du Gouvernement, le chef de l’Etat a la volonté d’yapporter de profonds changements », a déclaré Bengrina, interrogé samedipar Ennahar TV.

Sans doute que Le chef d’El Bina, qui se tire actuellement  la bourre avec son frère ennemi AbderazakMakri, voudrait bien un changement radical du Gouvernement pour pouvoir pousser encore ses pions et conquérir d’autrespositions politiques, après que son parti s’est vu octroyer, envers et contretout bon sens politique,  le fauteuil deprésident de l’APN échu à Slimane Chenine, ex-responsable de la communication,du temps de Cheikh Mahfoudh Nahnah.

Soufiane Djilali reste plus nuancé dans on propos  par rapport à la question du changement du gouvernement,déclarant à la même télévision Ennahar, avoir « deviné chez le président d’opérerdes changements par rapport à certains portefeuilles ministériels dont lestitulaires actuels n’ont pas donné pleinement satisfaction ».

En fait, l’amplitude que prendra le changement du Gouvernement dépenden large partie de l’agenda politique du président Tebboune qui va prendre desdécisions politiques.

Si, comme l’ont indiqué les responsables des partis qu’il areçus samedi et dimanche, les législatives anticipées devaient se tenir en mai et juin prochains, un simple lifting de l’équipe actuelle suffirait.

Avec le renvoi de certains ministres qui ontbrillé par leur impéritie et leur communication catastrophique qui a fini par plomber toute l’équipe que d’aucuns n’ontpas hésité à qualifier de « gouvernement de Charlots ».

Mais dans le cas où le président opterait pour la deuxième pistede travail, c'est-à-dire  le recul de l’agendapolitique, le temps de favoriser la maturation d’un consensus politique, enprélude aux législatives, le départ de tout le Gouvernement actuel deviendraitinéluctable.

Le président Tebboune désignerait alors une nouvelle équipe, une sorte de task force dont la mission principale serait de trouver la bonne martingale économique pouracter définitivement le passage de l’économie de rente à  un autre modèle alternatif basé sur ladiversification des futurs moteurs de croissance.

Alors, Djerad partira, partira pas ? La réponse  se trouve évidemment chez le président Tebboune, alors que le nom de Abdelaziz Khellef, actuel conseiller à l’économie et aux finances, à la présidence de la république, est avancé pour diriger le prochain gouvernement qui préparera les prochaines échéances électorales mais aussi et surtout qui orientera le pays vers le « nouveau paradigme économique » c’est à dire la nouvelle politique économique de la « nouvelle Algérie » chère au président Tebboune.



Voir tous les articles de la catégorie "Actualité"