Coup dur pour le président de la FAF,Khireddine Zetchi, et le football national. La fédération Internationale defootball (FIFA), a mis fin, hier mardi, à ses espoirs de briguer une place ausein de son Bureau exécutif, en rejetant sa candidature.

L’instance que préside GianniInfantino vient en effet de rendre public la liste des candidats éligibles auBE, comprenant 04 postulants au poste de Vice- président et 11 membres, d’où estexclu le président de la FAF, ainsi que, d’ailleurs l’ancien président de laCAF, Ahmad Ahamad, éjecté de son poste après des sanctions de la FIFA quiavaient fait grand bruit.

En revanche, pour Zetchi, peu demonde s’attendait à son écart, et tout récemment encore, le ministre laJeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, lui témoignait officiellement sonsoutien pour la conquête d’une place à Zurich.

C’était sans compter sur la rigueurde la FIFA dans le tamisage des candidatures à ses différentes structures.

Cette dernière a plongé dans le voletdisciplinaire et dépoussiéré deux affaires accablant Khireddine Zetchi.

La première, à l’échellecontinentale, infligée par la CAF, en 2018, après une prise de bec, qui auraainsi laissé des traces, avec le SG de la Confédération africaine de footballde l’époque, et une autre, au niveau nationale, consignée dans les annales dela Ligue nationale de football qui a avait sanctionné Zetchi, alors présidentdu club du Paradou AC.

La première réaction du patron dufootball national, tel qu’il se murmure dans les couloirs de Dely Ibrahim, estd’introduire un appel auprès du TAS de Lausanne, mais cette démarche risque dene pas peser lourd au regard des griefs retenus contre lui par le Comité desélections de la FIFA.