Les législatives de 4 mai dernier ne sont pas sans conséquences sur l’avenir du paysage politique. En Kabylie, les lignes vont bouger, dans les prochains jours, à l’initiative de militants politiques, en rupture avec leurs formations d’origine (FFS, RCD, RND, PT, FLN…).
Ces militants, partant du constat que les dernières législatives dans la région, avec à peine 15% de participation, « constituent un désaveu pour les partis existant », comptent lancer « un large mouvement pour offrir de nouvelles perspectives politiques et économiques à la région. »
Des contacts sont actuellement en cours et seront ponctués, dans un premier temps, par « une déclaration politique générale » dans laquelle seront expliqués aux citoyens les fondements philosophiques, idéologiques et programmatiques du mouvement, ouvert aussi aux acteurs de la société civile, selon un des initiateurs.
Notre interlocuteur, lui-même cadre d’un parti politique en rupture, accuse les partis visibles sur la scène d’être « responsables du marasme politique et économique de la région. » D’où, selon lui, « l’impérieuse nécessité » de ce nouveau projet pour « libérer la région de la tutelle politique de partis qui sont l’autre versant du système. »