Les députés sont toujours en poste et continuent et de vaquer à leurs obligations, plus de dix jours après l'annonce du président dans son discours du 18 février de dissoudre l'APN et de convoquer des législatives anticipées, sans en fixer la date.
Le président Tebboune avait également signé le 21 février le décret de dissolution, mais il n'est toujours pas publié dans le journal officiel, acte par lequel cette dissolution sera effective.
"Après la dissolution de l'APN, politiquement depuis dix jours, suivi de la signature du décret de sa dissolution, ce dernier n'est pas encore publié sur le journal officiel, nous sommes tous les jours dans nos bureaux, nous continuons de vaquer à nos obligation, plus précisément de prendre en charge les préoccupations des citoyens et prendre contact avec les parties concernées par le suivi", écrit dimanche le député Lakhdar Benkhellaf sur sa page Facebook en accompagnant son texte avec sa photo dans son bureau.
Le Pr Rachid Lerari, spécialiste en droit constitutionnel, a a expliqué dimanche que le compte à rebours , dans le cadre du délai de trois mois fixés dans l'article 151 de la constitution, à partit de la publication du décret de dissolution sur le journal officiel et non à partir de la date de signature par le président de la République.
En tous cas, la sortie sur Facebook de ce député islamiste pose question dans la mesure où les observateurs se demandent pourquoi le décret de dissolution n'est pas encore rendu public sur le JO. Y a t-il encore anguille sous roche ?.