La prestigieuse épreuve européenne dela Ligue des Champions d’Europe (LDC) va retrouver ses couleurs, dès aujourd’hui mardi, à l’occasion de seshuitièmes de finale. Et déjà un sommet royal sur le pré du Camp Nou, marqué, endehors, par des tiraillements qui frisent la guéguerre, tant en France qu’en Espagne.
Barça- PSG, c’est déjà une sagaécrite par cinq doubles confrontations entre les deux clubs, depuis 2013,toutes à l’avantage de l’ogre catalan, alors dans toute sa splendeur.
Une saga exacerbée par la ‘’remontada’’ historique (6-1), en 8ede finale toujours en 2017, effectuéepar les ‘’Culés’’ après avoir bu la tasse à paris (4-0).
C’est, plus précisément, à partir decette date que naquirent tous les ressentiments, plus prononcés du côté du clubgéré par le QSI qatari.
Et la réaction de ce dernier aura étéfulgurante. La même année, Nasser al- Khelaïfi sort le gros chéquier pourdébaucher la pépite brésilienne, Neymar, des rangs ‘’Azulgrana’’.
La guerre est désormais déclenchée.Pour ne plus s’arrêter ? Depuis l’épisode du recrutement de Marco Verrati, si proche, alors, du Barçamais plombé d’autorité par sonprésident, à l’assaut parisien cette saison du mythique maître du onze catalan,les hostilités entre les deux camps amplifient.
En arrivant, lundi à Barcelone,Nasser al-khelaïfi, en a dû mesurer un bout, quand il a été copieusementarrosé d’insultes et d’invectives par uncomité d’accueil ‘’ très spécial’’.
Il faut dire que ce sont lesParisiens qui avaient lancé le match avant l’heure, quand certains médiasfrançais et responsables du club francilien se sont évertués à remettre au goûtdu jour, de façon loin d’être fortuite, la drague d’un Messi, libre de toutengagement à partir de cet été.
Une occurrence qui a soulevé unetempête en Espagne. Au-delà, une guerre psychologique qui cache mal lesappréhensions, voire les inquiétudes, du club- phare de l’Hexagone d’essuyer unénième échec face à une équipe qui passe, désormais, pour un véritablecauchemar. Et les trajectoires, contrastées, des antagonistes de ce soir lesconfortent assez.
De fait et touchant le fond depuis ledébut de la saison, en raison notamment de l’affaire Messi et les balbutiementstechnico- tactiques du nouveau coach Ronald Koeman, le FC Barcelone a retrouvé ses esprits, àl’instar de son astre argentin, s’est ramassé en Liga et semble paré pour jouer, à nouveau un sale tour à un vis-à vis, devenu au fil des péripéties,son plus cordial ennemi dans la cour d’Europe.
En tout état de cause, s’il s’étaitfrotté les mains à l’issue du tirage ausort des 8e de finale, le PSG, et au vu du redressementspectaculaire du Barça, a dû tempérer ses ardeurs, d’autant qu’il va seprésenter au Camp Nou, sans deux des pièces maitresses, Neymar et Di Maria,tous deux absents pour blessures.
Ce sera donc au seul fantastique qui reste, Kylian Mbappé, de porter desbleus et rouges, aux côtés d’Icardi et Kean.
Un trio qui peut frapper sonadversaire à son talon d’Achille, à savoir un axe défensif poreux à souhait,même si l’on annonce le retour probable de son pilier, Gerard Piqué.
Reste maintenant l’équation Messi.Revenant en grande forme ces derniers temps, aussi bien à la partition qu’au niveau de l’efficacité, la ‘’Pulga’’pourrait toujours craindre quelques choix tactique hasardeux de son entraîneur. Et Koeman en a commis à bien desmoments, cette saison.
Tétanisé par des ‘’remontadas’’, à sondétriment cette fois, enregistrées dans un passé récent, face à la Roma, puisLiverpool, la formation ‘’blaugrana’’ a tout intérêt à sortir une partie sans failleaucune, ce soir à la maison, sachant que le retour au Parc des Princes, débutmars, va prendre une toute autre tournure, le PSG récupérant tous ses blessés.
Il n’empêche que le duel ‘’2.M’’,c'est-à-dire entre Messi et Mbappé (Photo- DR), reste bien de mise ! En tout casessentiel, s’agissant de régler certains contentieux entre les deux clubs.