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Affaires étrangères : un mouvement qui tarde à venir

07-11-2017 16:00  Rédaction

Voilà déjà plus de 160 jours que Abdelkader Messahel occupe le poste prestigieux et tant convoité de Ministre des Affaires étrangères. Depuis sa prise de fonctions, il a multiplié les déplacements en Afrique et dans le monde arabe dans l’espoir de redynamiser les relations avec les pays de ces deux régions stratégiques pour l’Algérie.

Sur le front interne, l’ancien organigramme du MAE a été abrogé le 8 octobre dernier, jour de la diplomatie algérienne, alors que le nouvel organigramme n’a toujours pas été mis en œuvre. Est-ce une décision de la haute hiérarchie ou un choix délibéré du ministre ?
 
Qu’attend Messahel pour mettre en place les nouvelles structures du Ministère ? C’est la question qui vaut actuellement cher et que se posent tous les diplomates algériens à Alger comme en poste à l’étranger. Une situation véritablement inédite, nous dit-on, qui est consécutive au mouvement diplomatique qui tarde à venir. Tant que ce mouvement n'a pas été opéré, les diplomates en poste à l'extérieur et qui doivent rentrer et ceux qui sont à Alger et qui doivent partir à l'étranger sont dans l'expectative, d'où ce blocage de la mise ne oeuvre du nouvel organigramme.

En effet, le Mouvement diplomatique promis en priorité par Messahel, en juillet dernier, et annoncé en grande pompe comme étant imminent par plusieurs médias, semble manifestement avoir été torpillé en cours de route. Certains ambassadeurs en poste depuis de très nombreuses années semblent avoir signé avec leur MAE des contrats à durée indéterminée et l’action de leur lobby semble être à l’origine de ce blocage. Il s'agit manifestement des Ambassadeurs septuagénaires qui continuent de bénéficier d’une gracieuse retraite dorée à Prague, Ottawa, Rome,Tunis, La Havane, Buenos Aeres, Varsovie, Khartoum, Dar Es Salam...



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