Abderrazak Makri a estimé samedi que "le Hirak a ébranlé les fondements du système corrompu", accusant par ailleurs le pouvoir de "faire semblant d'assumer le message du Hirak pour tenter de l'étouffer, à travers la politique de la carotte et du bâton."
Le chef du MSP rappelle que trois jours avant la célébration du deuxième anniversaire de la "révolution du sourire", il avait appelé les citoyens à réinvestir la rue, ajoutant que vendredi "la direction du parti est descendue dans la rue".
Dans sa conférence de presse samedi, à l'occasion du deuxième anniversaire du Hirak, Makri a encore réservé le chien de sa chienne au régime de Bouteflika, l'accusant d'avoir "dilapidé 1.500 milliards de dollars".
Ce pactole astronomique "aurait pu être utilisé à la mise en place d'une économie forte qui aurait pu éviter au pays la crise financière qu'il vit actuellement, malheureusement ces ressources sont parties en fumée à travers les circuits de la corruption".
Sur le plan régional, Abderazak Makri a appelé à l'exclusion du Maroc de l'Union maghrébine, dès lors qu''il a ramené l'ennemi sioniste à nos frontières et nous ne leur faisons plus désormais confiance".
Abderrazak Makri reprend à son compte l'analyse du leader islamiste tunisien El Ghannouchi qui a défendu l'idée de l'exclusion du Maroc et de la Mauritanie pour une reconstruction de l'UMA avec le trio Algérie , Tunisie, Libye.