L'Algérie a refusé, à juste titre, un visa à un journaliste du Monde, une façon de protester contre la publication d'une photo du président Abdelaziz Bouteflika le liant à tort au scandale des "Panama papers", ont rapporté des médias français.
Ce journaliste devait couvrir le voyage officiel du premier ministre Manuel Valls, samedi et dimanche à Alger.
Un visa a également été refusé à une équipe de l'émission satirique le "Petit journal" de la chaîne Canal+, qui devait également couvrir un voyage du Premier ministre français Manuel Valls à Alger ce week-end.
Selon des sources françaises, M. Valls a appelé le premier ministre algérien pour tenter d'obtenir un visa pour Le Monde.
Un refus justifié
L'Algérie a bien fait de refuser que des pseudo journalistes foulent son territoire après les raccourcis et l'amalgame qui ont été fait par ce journal tentant de mêler le président Bouteflika au scandale du "Panama papers" en publiant sa photo en Une lundi dernier.
Ce journal a certes apporté une précision le lendemain, sans pour autant la publier au lieu et place de la publication incriminée, c'est à dire en Une, ni présenter ses excuses pour le mélange des genres et le détournement d'images. Ce refus de s'excuser et d'apporter un rectificatif en Une s'apparente à un mépris et à un manque de considération de ce journal envers les sentiments des algériens qui voient leur président affiché à tord comme un vulgaire trafiquant pris la main dans le sac.
Cette affaire est grave et Le Monde, qui se croit tout permis, doit payer pour ses outrages. Une plainte doit être déposée par les autorités compétentes pour réparer cet important préjudice porté au président de la république et à travers lui au peuple algérien.