Le ministre algérien de l'industrie Abdeslam Bouchouareb a réagi, jeudi, aux révélations "Panama Papers" du quotidien français Le Monde.
Cité dans ce scandale de "Panama Papers", il a démenti catégoriquement devant la commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) "les allégations apportées par la presse internationale et nationale à son encontre".
Il répondait à une question sur cette affaire posée par le député du parti des travailleurs, Smail Kouadria en sa qualité de membre de cette commission.
Bouchaoureb a soutenu également devant les membres de la commission, que ces lobbies, « ont élaboré des rapports contre lui qu’ils ont adressés au président Bouteflika et ils ont exercé des pressions car il n’a pas trahi les procédures économique dans son secteur.» Dans ce sens, le ministre a signalé que « les réformes menées dans son secteur ont permis durant une année d’économiser pour le pays près de 3.8 milliards de dollars, ce qui a touché l’intérêt de plusieurs clans qui bénéficiaient avant de quelques avantages.»
Toutefois, Bouchaoureb a précisé qu’il est en train de préparer un rapport qu’il transmettra au président de la République et dans lequel il donnera tous les détails de cette affaire. »
Par ailleurs, le député du mouvement El Bina, Mansour Abdelaziz, qui est aussi membre de la commission a indiqué que Bouchouareb a subi des pressions : « depuis le mois de janvier, les Français et 4 entreprises américaines font pression sur ce ministre». Selon lui, « Bouchouareb ne va pas s’amuser à transférer 700 000 euros, c’est un homme très riche depuis longtemps ».
Pour rappel, le scandale de Panam Paper qui a été divulgué dans la presse dimanche dernier, a mis en cause plus d’une centaine de personnalités politiques et chefs d’Etat dont le ministre de l’industrie et des mines, à cause d’une société qu’il a créé l’année dernière.