C’est une Louisa Hanoune remontée à bloc, contre ceux qui « s’autoproclament » gardiens des valeurs identitaires de l’Algérie, qui a animé lundi un point de presse au siège de son parti.
Elle n’a pas été tendre à l’égard de ceux qui sont derrière la polémique, les accusant d’être animés par des considérations idéologiques. Pour la patronne du parti des travailleurs (PT), la guerre des langues en Algérie est un débat tranché par l’histoire et selon elle, il ne viendrait à l’esprit de personne de remettre en cause le statut de la langue arabe, encore moins la ministre de l’éducation.
Au contraire, dit-elle, la proposition de commencer l’enseignement de la langue arabe, par une phase de transition avec la langue maternelle, est une proposition des experts qu’elle soutient.
En dehors de cette mise au point adressée aux gardien du temple, elle est revenue sur la loi de finance complémentaire pour dire qu’elle incarne des choix autoritaires, qui ne sont pas sans risques d’explosion sociale. L’oligarchie, a eu aussi sa dose dans le propos de Louisa Hanoune qu'elle accuse de vouloir dépecer le secteur publics en l’offrant aux détenteurs de l’argent sale.