Autant la ministre de l’éducation a tenté d’envoyer un message d’espoir aux parents et aux élèves en les assurant que l’année n’est pas compromise, autant elle n’a pas fait dans la poésie s’agissant des syndicats. Elle considère que « les grèves structurelles » mettent en danger l’école algérienne.
Au sujet de certaines revendications du CNAPESTE, elle les juge complètement « hors la loi ». Comme celle se rapportant à la promotion automatique. « C’est une règle universelle, toute promotion obéit à des critères d’évaluation », rappelle Mme Benghbrit.
Elle cite aussi l’exemple de cette revendication absurde qu’est la retraite après 25 ans de services en comptant les années d’université et de service national ». Au nom de quoi les enseignants du secondaire obtiendraient la retraite après 25 ans de services et pas les autres cadres qui ont bac + 5, bac +7 ou encore bac +10 ; s’interroge la ministre qui indique aussi que certaines autres revendications ne relèvent pas de sa compétence.
Elle reproche en outre aux syndicats de manquer d’expérience en matière de lutte syndicale, du fait qu’ils privilégient systématiquement le rapport de force, le recours à la grève et pas la négociation. Enfin, la ministre revient à la charge en prônant la nécessité d'une "charte de stabilité et de déontologie"