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Benflis accuse le staff de Bouteflika de plagiat

29-03-2014 17:40  Ameziane Athali

Le candidat Ali Benflis a, accusé, samedi, de plagiat le staff électoral de l'un des ses concurrents à la présidentielle du 17 avril prochain, en l’occurrence Abdelaziz Bouteflika.

S'exprimant depuis Tizi Ouzou lors d'un meeting, il a, à ce propos, soutenu que les animateurs de la campagne de Bouteflika sans le nommer promettent "le renouveau national" thème qu'il affirme avoir développé dans son programme depuis plus d'une année tout en s'interrogeant comment peuvent-ils honorer un tel engagement alors qu'ils n'ont rien entrepris dans ce sens durant les 15 années de leur règne.

La "constitution consensuelle" est également l'un des thèmes de son programme, selon Benflis qui rappelle qu'auparavant le pouvoir évoquait tout juste une révision de la constitution sans consultation des partis et de la société civile  pour son élaboration.

Benflis, "chauffé" par ses partisans venus en nombre pour assister à sa première sortie électorale en Kabylie, a usé d'un discours virulent à l'égard du pouvoir qu'il accuse d'avoir pris en "otage l'Algérie" sans manquer au passage de s'attaquer à Bouteflika qui, selon l'orateur, a violé la constitution en 2008 en amendant l'article relatif à la limitation des mandats présidentiels.

Le candidat a saisi l'occasion de la présence de l'un des anciens cadres du Front des Forces Socialistes (FFS), Djamel Zenati, pour faire un clin d’œil à sa base en s’attardant sur son insurrection de 1963 et le leader du parti Hocine Ait Ahmed en leur rendant hommage et en appelant à la reconnaissance des martyrs "tombés pour la démocratie".

Attendu sur la question identitaire, Benflis s'est engagé à promouvoir Tamazight sans préciser s'il compte l'officialiser au cas où il serait élu à la présidence de la République.

Abordant la situation sécuritaire en Kabylie marquée par les faits terroristes et les actes d’enlèvement, pour Benflis le "tout sécuritaire" n'est pas la solution indiquée et ne réglera jamais la problématique. Il a, dans ce sillage, affirmé que l’État ne protège pas ses citoyens" sans manquer de souligner que "c'est la légitimité qui renforce l'autorité de l’État".



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