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Belmokhtar aurait servi d'intermédiaire pour la libération des otages algériens

04-09-2014 09:10  Mourad Arbani

Le chef terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar serait parmi les trois personnes qui ont servi d’intermédiaires dans les pourparlers indirectes avec le Mouvement pour l'Unicité du Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) ayant permis la libération des diplomates otages au Mali.

Les deux autres intermédiaires, selon le quotidien national Al-Khabar qui révèle l'information ce jeudi, pourrait être le targui et chef du groupe Ansar Eddine  Iyad Ag Ghaly et le terroriste libyen Abdelhakim  Belhadj en citant des sources sécuritaires proches du dossier des otages algériens au Mali.

Selon le même journal, le recours aux services de Belmokhtar reste le scénario le plus plausible et la présence des membres de sa famille dans sa ville natale de Ghardaia aurait facilité la tâche afin d'amener ce chef terroriste très influent dans la région du Sahel à faire pression sur le MUJAO afin de libérer les deux derniers diplomates algériens otages dudit groupe armé. Il est présenté comme l'un des membres fondateurs du MUJAO et qui n'a pas coupé ses liens avec ces anciens acolytes.

Toujours selon Al-Khabar l'implication du chef d'Ansar Eddine dans ces négociations indirectes a également contribué au dénouement de l'affaire des otages d'autant plus que cet individu était en contact avec les autorités algériennes dans le cadre de leur médiation pour le règlement du conflit dans le Nord du Mali et ce pendant pas moins de 8 mois avant qu'il ne décide de rejoindre les terroristes armés.

S'agissant du terroriste libyen, Abdelhakim  Belhadj, le même journal affirme que ses bonnes relations avec les services secrets du Qatar ont été mises à contribution par l'Algérie pour faire aboutir la libération de ses otages d'autant plus qu'il maintient ses liens avec les groupes armés terroristes qui sévissent au Nord du Mali.

Le journal soutient que ses sources avancent la probable implication du Maroc dans cette affaire de libération des otages à travers le chef terroriste sahraoui Abou Al Walid qui avait servi en 2011 d’intermédiaire pour la libération des espagnoles enlevés du camp sahraoui de Tindouf.

Néanmoins cette option est écartée, selon le même journal qui rappelle que l'Algérie n'aurait jamais sollicité la médiation marocaine alors qu'on soupçonne l’existence de liens entre les services secrets du royaume et l'organisation terroriste, le MUJAO.



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